Page 52 - Spielinfo 1 2004
P. 52
P a g e f r a n ç a i s e
Le parcours ludique
autour du Château à
La Tour-de-Peilz
Texte : ULRICH SCHÄDLER
Depuis sa création en 1987, le Mu-
sée Suisse du Jeu à La Tour-de-
Peilz avait, dans une approche aussi
simple que conventionnel, exposé
les divers matériels servant à prati-
quer de nombreux jeux: les pla-
teaux, pions et dés de jeux de
pions, les cartes à jouer et les
jetons souvent y associés, les tuiles
de domino et de Mah-Jong, les
billes, quilles et boules, les roues de
fortune, les roulettes et leurs
tapis, les boîtes de loto avec ses
cartons, les billes numérotées et les
fiches, les tables de baby-foot et
j’en passe.
Il va de soi qu’ainsi, on n’expose pas vraiment
des jeux en tant qu’activité («le jouer» pour re-
prendre un terme introduit par Roberte
Hamayon), mais on fait appel aux visiteurs qui
créeront (ou non) un lien entre les objets exposés
et leurs propres pratiques et expériences lu-
diques.
Mais comment «exposer» des jeux qui ne néces-
sitent pas de matériels spécifiques à part les
joueurs? Ces jeux «immatériels» constituent un
grand groupe d’activités ludiques dans l’univers
des jeux quand-même: des jeux de salon comme
le «Colin maillard» ou «La main chaude» et des
jeux d’enfants de plein air comme le «Cache-
Cache»? Bien sûr, on peut faire appel à des sup-
ports iconographiques et montrer des images –
gravures, peintures, photos, films. Dans cette lo-
gique, une bonne et grande reproduction du fa-
meux tableau de Pieter Brueghel à Vienne (16
e
siècle) avec 91 jeux d’enfants pourrait seule re-
présenter tout ce groupe de jeux immatériels.
Pourtant, mieux encore est d’encourager les vi-
siteurs de faire l’expérience ludique eux-mêmes.
Photo : Ulrich Schädler
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Le parcours ludique
autour du Château à
La Tour-de-Peilz
Texte : ULRICH SCHÄDLER
Depuis sa création en 1987, le Mu-
sée Suisse du Jeu à La Tour-de-
Peilz avait, dans une approche aussi
simple que conventionnel, exposé
les divers matériels servant à prati-
quer de nombreux jeux: les pla-
teaux, pions et dés de jeux de
pions, les cartes à jouer et les
jetons souvent y associés, les tuiles
de domino et de Mah-Jong, les
billes, quilles et boules, les roues de
fortune, les roulettes et leurs
tapis, les boîtes de loto avec ses
cartons, les billes numérotées et les
fiches, les tables de baby-foot et
j’en passe.
Il va de soi qu’ainsi, on n’expose pas vraiment
des jeux en tant qu’activité («le jouer» pour re-
prendre un terme introduit par Roberte
Hamayon), mais on fait appel aux visiteurs qui
créeront (ou non) un lien entre les objets exposés
et leurs propres pratiques et expériences lu-
diques.
Mais comment «exposer» des jeux qui ne néces-
sitent pas de matériels spécifiques à part les
joueurs? Ces jeux «immatériels» constituent un
grand groupe d’activités ludiques dans l’univers
des jeux quand-même: des jeux de salon comme
le «Colin maillard» ou «La main chaude» et des
jeux d’enfants de plein air comme le «Cache-
Cache»? Bien sûr, on peut faire appel à des sup-
ports iconographiques et montrer des images –
gravures, peintures, photos, films. Dans cette lo-
gique, une bonne et grande reproduction du fa-
meux tableau de Pieter Brueghel à Vienne (16
e
siècle) avec 91 jeux d’enfants pourrait seule re-
présenter tout ce groupe de jeux immatériels.
Pourtant, mieux encore est d’encourager les vi-
siteurs de faire l’expérience ludique eux-mêmes.
Photo : Ulrich Schädler
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